Je tiens à faire un point rapide sur les différents déplacements des membres de cette commission, dont celui qui s'est récemment déroulé aux États-Unis, avant qu'ils ne soient plus profondément abordés le 11 janvier prochain.
Je ne vous cache pas que la rencontre avec des personnalités pressenties par le président élu Donald Trump la semaine dernière nous a inquiétés. La situation internationale est particulièrement tendue ; l'imprévisibilité de l'équipe du futur président américain accentue l'incertitude. Les descriptions qui sont faites de son mode de fonctionnement sont parfois préoccupantes. Alors que le processus de transition semble être bien organisé par le président Obama ainsi que par les équipes démocrate et républicaine, la transition demeure lourde d'incertitudes.
Dans un monde de plus en plus dangereux et instable, seules trois bonnes nouvelles se dégageaient du paysage international. Je pense ici à l'accord de Paris sur le climat, à l'accord nucléaire avec Téhéran, ainsi qu'à la nomination d'Antonio Guterres - que nous avons rencontré - comme Secrétaire général de l'ONU. Or, Donald Trump souhaite remettre en cause ces deux accords et a sans doute pour projet de court-circuiter l'ONU ! Nous nous inquiétons que le rôle de ce lieu de paix et de dialogue puisse être remis en cause.