Il me semble évident que, sans l'expertise et la présence de l'armée française, l'Afrique que nous aimons tant serait aujourd'hui en lambeaux. L'ONU dispose certes de forces d'interposition, mais leur utilité reste limitée. Quant à la constitution de bataillons exclusivement africains, ils n'en sont qu'à leurs linéaments. Les faits le montrent. À chaque fois que les forces françaises se retirent, la dangerosité de la situation augmente. La situation actuelle du Mali en est la preuve puisque la progression de nos ennemis vers le Sud est patente. Ce sentiment est également palpable en République Centrafricaine qui demeure, encore aujourd'hui, une marmite bouillonnante.
Au risque de paraître démodé, je suis de ceux qui considèrent que la présence de l'armée française devra encore durer en Afrique si l'on souhaite que ce continent ait un jour la chance de prendre son envol.