Lors des différentes Conférences des organes spécialisées dans les affaires communautaires (COSAC) auxquelles je participe, un débat se fait jour entre les partisans d'une politique axée vers le Sud, c'est à dire la Méditerranée et incidemment l'Afrique, ou l'Est de l'Europe. Les cinquante-cinq milliards d'euros consacrés au développement de l'Union européenne ne pourraient-ils pas être employés de manière plus globale qu'actuellement ? En outre, si la politique de développement était repensée de façon commune, elle pourrait certainement soutenir l'électrification de l'Afrique, qui représente une priorité, notamment à travers l'action de M. Jean-Louis Borloo.