Le groupe socialiste et républicain réaffirme son attachement à ce que le dialogue social, qui n’est pas une vilaine expression, ne soit ni une simple option, ni à la carte. Il salue, à ce titre, la réactivité et le sens des responsabilités du Gouvernement face aux récents conflits. C’est là la preuve, s’il en était besoin, que l’État ne sert pas forcément seulement, comme j’ai pu l’entendre dire, à empêcher un secteur d’avenir d’émerger et à des jeunes de travailler, et qu’un État protecteur, régulateur et stratège, cela existe et c’est utile !
Je plaide, à cet égard, pour que nous réglions les difficultés de fonctionnement du régime social des indépendants, le RSI, qui fragilisent, parmi d’autres secteurs, celui du transport particulier de personnes.
Nous devons, dans le même temps, nous donner les moyens de parvenir à une harmonisation par le haut sur les plans fiscal et social. Des entreprises françaises innovantes se font fort de respecter ces règles et d’atteindre ces objectifs.
L’harmonisation sociale est déterminante. L’actualité de ces derniers jours est des plus éloquentes : dans bien des cas, le travail indépendant n’est pas indépendant. Que l’URSSAF demande la requalification du travail de certains chauffeurs en travail salarié, à l’instar de ce qui s’est passé en juillet au Royaume-Uni, me paraît justifié.
Même si de telles situations sont minoritaires, être payé 5 euros de l’heure et travailler plus de quatre-vingts heures par semaine, ce n’est pas l’avenir que je souhaite proposer aux plus jeunes.