Nous sommes depuis le début de cette séance dans la recherche du rassemblement et de la mesure, et j’ai bien senti que pour une minorité d’entre vous, cela constituait un effort extrêmement important, dont je ne savais pas s’il pourrait se poursuivre jusqu’au terme de la séance.
Votre question nous ramène à la réalité de la politique dans ses affrontements les plus classiques.
Je fais face à la réalité à laquelle notre pays est confronté et je vous répondrai avec un souci d’honnêteté dans la démonstration, mais aussi de vérité, de pondération et d’équilibre.
Certes, il est possible que nous n’ayons pas tout réussi, mais de là à considérer comme le sous-entend votre question que nous aurions tout raté, il y a la frontière qui sépare la bonne foi de la mauvaise foi.
Permettez-moi d’en prendre un certain nombre d’exemples.
Vous vous inquiétez de la situation de l’école, mais que vous ne vous en êtes-vous inquiété lorsque 80 000 emplois ont été supprimés