Je suis à mon tour heureux de saluer les sapeurs-pompiers de mon département, l’Aisne, et de souligner combien, dans ce territoire qui comporte plus de 800 communes, leur réseau est absolument indispensable et essentiel à la sécurité de l’ensemble des habitants et des activités économiques.
Je me félicite que nous participions collectivement, quelles que soient les travées sur lesquelles nous siégeons, non seulement à la concrétisation de plusieurs engagements forts pris par le Président de la République et le Gouvernement à l’égard des sapeurs-pompiers de France, mais surtout à la consolidation de notre modèle de sécurité civile. Je le répète à mon tour : l’examen de ce texte est l’occasion de mettre en lumière le dévouement, la force de l’engagement, la passion, oserais-je dire, et les compétences acquises au cours de formations de ces femmes et de ces hommes qui, souvent au détriment de leur vie personnelle et familiale, s’engagent au service de leurs concitoyens. C’est le moment de leur témoigner notre gratitude et notre reconnaissance.
De jour comme de nuit, du 1er janvier au 31 décembre, 4, 3 millions d’interventions sont effectuées en moyenne par les sapeurs-pompiers, soit 40 800 professionnels, 193 800 volontaires et 12 300 militaires.
Améliorer les dispositifs visant à mieux faire connaître et reconnaître les sapeurs-pompiers volontaires et professionnels tout au long de leur carrière et après leurs années de service n’est donc que justice. Dans le même temps, il nous appartient de soutenir, de sauvegarder, de consolider et de promouvoir notre modèle de sécurité civile bâti sur la proximité, la continuité et l’efficacité.
Je ne rappellerai pas les différentes mesures de ce texte ; elles ont déjà été évoquées. C’est sans réserve que je soutiens cette proposition de loi, à l’instar de l’ensemble des membres du groupe socialiste et républicain.