Ma conviction est qu'il y a de la place aujourd'hui pour une diplomatie de la paix. Les menaces qui peuvent aboutir à une guerre très grave pour l'équilibre du monde ne sont pas si nombreuses que ça. Je pense que la diplomatie française peut s'engager sur une stratégie de puissance, de paix, de dialogue avec les uns et les autres en identifiant bien ces cinq ou six points stratégiques. Nous devons être les acteurs d'une prise de conscience mondiale des risques qui pèsent sur l'équilibre du monde. Il y a un certain nombre de choses à faire. A cet égard, la responsabilité du Royaume-Uni est historique, car le Brexit nous prive d'une crédibilité européenne aujourd'hui, et affaiblit la voix du continent européen. Nous devons construire, si ce n'est un nouveau projet européen, au moins un langage commun sur les grandes menaces du monde. Mais nous allons pouvoir prolonger ce débat avec nos deux invitées.