Mes chers collègues, j'accueille à présent Mesdames Celia Belin et Maya Kandel, respectivement chercheuse au centre d'analyse, de prévision et de stratégie du Ministère des affaires étrangères et du développement international, et chercheuse-associée au centre d'études du monde anglophone de l'Université Sorbonne-Nouvelle-Paris III et ancienne responsable du programme de recherche États-Unis de l'École militaire. Toutes les deux vont nous aider à mieux percevoir les lignes directrices de ce que peut être l'action internationale de Donald Trump. Nous venons d'ailleurs d'écouter le rapport de deux de nos missions qui se sont rendues aux États-Unis : l'une dans le cadre des travaux de l'assemblée parlementaire de l'OTAN et l'autre dans le cadre de l'assemblée générale de l'Organisation des Nations unies. Dans ce cadre, nous avons rencontré les équipes de transition du président Obama et du président nouvellement élu qui entrera en fonction le 20 janvier. Au fond, notre idée est que le monde est extraordinairement dangereux aujourd'hui, du fait de son imprévisibilité. Comme le dit un proverbe chinois, « être imprévisible, c'est déjà être un ennemi ». Ainsi, sur le plan international, être imprévisible ne peut qu'aviver un grand nombre d'incertitudes. De telles circonstances s'avèrent préoccupantes et c'est pourquoi nous attendons, avec impatience, vos analyses.