Lors de votre précédente audition, vous nous aviez indiqué que les Américains avaient le choix, au moment de l'élection présidentielle, entre deux personnalités dont ils ne voulaient pas. En tout cas, l'une d'elles a été élue. Je suis tout à fait d'accord sur les anticipations et les spéculations sur ce qui va se passer avec Donald Trump. Il y a certes les déclarations de campagne, dont nous connaissons nous-mêmes la pertinence, la période de transition et enfin les faits qui surviennent une fois le président investi. Je suis assez sceptique sur ce que nous prévoyons et je demeure en attente, car les quatre scenarii évoqués, qui comprennent un improbable impeachment ou encore l'influence des Russes, me paraissent plus incertains encore. Ne peut-on concevoir la perspective d'une hégémonie adaptée aux situations et aux différents pays ? En outre, nous avons reçu six Sénateurs républicains, dont certains étaient membres de la commission des affaires étrangères, avant l'élection de novembre dernier et les avons interrogés sur la politique étrangère que leur candidat d'alors comptait mettre en oeuvre : aucun n'a été capable de nous répondre, faute d'informations suffisantes.