Dès le 28 octobre, la ministre de la santé a transmis à l’ensemble des professionnels de santé et au grand public des messages de préparation à l’épidémie, dont on ne connaît jamais à l’avance l’ampleur. Cette année, il faut le reconnaître, elle est précoce et virulente.
Dès le 21 décembre, des mesures ont été prises au niveau des établissements de santé, en particulier des hôpitaux publics, et des dispositifs spécifiques ont été mis en œuvre, depuis ce que l’on appelle « hôpital en tension » jusqu’au plan blanc, qui permettent de rappeler des personnels, de rouvrir des lits ou encore de déprogrammer des activités non urgentes.
Le Président de la République a organisé ce matin une réunion à l’Élysée pour faire le point ; 192 hôpitaux et établissements de santé se sont déclarés en tension, ce qui a conduit à reporter certaines activités non urgentes.
Plus que jamais, cette épidémie nous rappelle que l’hôpital public est notre patrimoine commun ; à l’approche des échéances électorales, il faut alerter les Français : supprimer 500 000 fonctionnaires, et donc des dizaines de milliers de postes à l’hôpital public, cela emportera des conséquences funestes sur leur état de santé !