Notre collègue Thani Mohamed Soilihi s’est exprimé au nom du groupe et j’approuve ses propos.
Exceptionnellement, je m’autorise à prendre la parole pour ma région d’origine, la Guyane. Avec mon collègue Antoine Karam, nous avons été très actifs durant ces trois jours. Nous devions, en effet, faire le meilleur usage possible de cet espace d’expression.
La Guyane vit actuellement sous tension et fait face à de nombreux problèmes, tels que l’état des hôpitaux ou l’insécurité. Il nous fallait saisir cette opportunité de rassurer notre population, qui, de plus en plus, se considère comme « larguée ».
Je remercie nos collègues de toutes les travées des nombreux votes positifs obtenus sur les amendements que nous avons défendus, ainsi que les rapporteurs, en particulier le premier d’entre eux, qui a amolli sa position au fur et à mesure des débats. Il a fait preuve de beaucoup de sévérité au début, mais a su ensuite faire preuve de compréhension. §Il s’est rendu dans le Pacifique et dans l’Océan Indien, mais il me semble qu’il n’est pas encore venu en Guyane ; je l’y invite !
Mes remerciements s’adressent également à Mme la ministre, qui m’a peut-être trouvé agressif envers elle. Ce n’était pourtant que le signe de la passion qu’Antoine Karam et moi-même partageons à l’évocation des difficultés que connaît la Guyane !
Je lui sais gré, ainsi qu’à ses collaborateurs, d’avoir permis le vote de l’amendement que nous avons déposé au sujet de l’octroi de mer. Je mène ce combat depuis mon arrivée au Sénat, à l’occasion de chaque projet de loi de finances et de chaque projet de loi de finances rectificative ; j’ai enfin obtenu satisfaction, grâce au travail qu’elle a réalisé auprès du Premier ministre.
Enfin, je remercie le Président de la République, car il est à l’origine de cette loi relative à l’égalité réelle outre-mer.