Je rends hommage au Quai d'Orsay pour son travail sur ce sujet compliqué et à votre implication personnelle. Nous saluons également le travail formidable de M. Vimont, même s'il était assez pessimiste lors de notre réunion à Londres. La France doit toujours travailler, en priorité, pour la paix. La conférence ne pouvait se tenir dans un contexte plus difficile que celui-ci, avec l'adoption de la résolution 2334, la passation de pouvoir aux États-Unis et les déclarations intempestives de M. Trump, ainsi que la situation politique incertaine en Palestine.
Cette initiative n'aurait-elle pas dû être davantage coordonnée avec l'Europe, et menée en son nom, pour ne pas être affaiblie ? L'Europe est un géant financier, qui paie la reconstruction palestinienne, mais un nain politique... Quel est le rôle du Quartet ? À trop multiplier les formats d'intervention, on finit par ne plus savoir qui dirige la négociation ...