Vous avez dit : « nous sommes d'accord que nous ne sommes pas d'accord » quant à la question israélo-palestinienne.
Une délégation d'intellectuels et d'anciens ambassadeurs israéliens a rencontré Hélène Le Gal, ambassadeur de France en Israël, afin de présenter une pétition de soutien à l'initiative française. Quelle est la position de la population israélienne ? Cette délégation symbolise-t-elle la division de l'opinion publique israélienne ?
Pour vous, la solution ne peut venir que d'un dialogue direct entre Palestiniens et Israéliens, sans diktat de la communauté internationale. Le chef de l'Autorité palestinienne souhaite que la Conférence de Paris accouche d'un mécanisme international assorti d'un calendrier pour conduire les négociations avec Israël. Cette position de principe n'est-elle pas un prétexte à maintenir le statu quo, qui permet la poursuite des colonies israéliennes ? En outre, les attaques terroristes se poursuivent et cette colonisation entretient les tensions.
Enfin, vous avez parlé de la reconnaissance de l'État juif. Mais que voulez-vous dire exactement, alors que la terre d'Israël porte les trois grandes religions monothéistes ?