N’aurions-nous pas pu trouver autre chose, en français, pour résumer l’esprit de notre candidature, dans le pays de Pierre de Coubertin, restaurateur des jeux Olympiques, qui avait tenu à ce que le français en soit la langue officielle ?
On nous dit que la majorité des membres du Comité international olympique, le CIO, ne parlent pas le français. Argument dérisoire ! On peut toujours traduire !
Et puis, si vous voulez prendre modèle aux États-Unis, dites donc en français que « Paris est une fête », comme l’a jadis écrit – c’est le titre célèbre de l’un de ses livres – Ernest Hemingway. Vous verrez alors que chacun comprendra !
En renonçant à signer notre candidature dans notre langue, vous proclamez que la France renonce au rôle international du français. Une fois de plus, vous désespérez nos amis québécois et africains qui ont, avec nous, le français en partage et qui en sont fiers, eux !
Monsieur le secrétaire d’État, qu’allez-vous faire pour corriger cette erreur, qui est même plus qu’une erreur, une faute !