La loi est passée. Le droit a été dit. Il s’agit maintenant de rendre leur dignité à ces personnes âgées.
Monsieur le sénateur, vous avez raison : ce métier d’aide à domicile est un véritable enjeu pour notre pays, car, dans dix ans, un tiers de notre population aura plus de 65 ans. Pour occuper ces postes d’aide à domicile, nous devons recruter au minimum 300 000 personnes, qui doivent être des professionnels qualifiés, des personnes de confiance, car on ne confie pas nos aînés à n’importe qui !
Clotilde Valter et moi-même lançons donc une grande campagne avec les professionnels et les collectivités, pour donner aux plus jeunes, mais aussi à ceux qui veulent se reconvertir, envie de s’investir dans ces métiers non délocalisables et qui offrent des perspectives de carrière intéressantes à partir du moment où, bien évidemment, les territoires jouent le jeu.
Nous fournissons aussi des moyens financiers à l’appui de cette ambition. Vous le savez, la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement, ou loi ASV, permet ces évolutions.
Si nous voulons être à la hauteur de nos responsabilités politiques, c’est maintenant que cela commence !