Vous nous avez dit que des fonctionnaires, des journalistes et des enseignants avaient été éloignés de leur travail. Or, journalistes et enseignants prônent l'ouverture et la liberté de pensée. Si certains ont été réintégrés dans leurs fonctions, d'autres ne l'ont pas été. Que vont-ils devenir alors qu'ils n'ont plus de salaires, qu'ils ne peuvent plus prétendre à d'autres emplois et qu'ils sont privés de leurs droits civiques ?
Nous avons beaucoup d'affection pour la Turquie mais nous avons le sentiment que votre pays est en train de s'éloigner de l'idéal démocratique, pierre angulaire du projet européen. Quelle réponse apportez-vous à nos légitimes interrogations ?