C'est un honneur de vous accueillir au sein de notre commission, monsieur Mahmoud Abbas, et j'en ressens toute l'émotion et la gravité. Un nouveau bras de fer est engagé. Les provocations du gouvernement israélien, des États-Unis et même de la Grande-Bretagne n'ont-elles pas pour but de rendre impossible la solution à deux États, pourtant soutenue par l'ONU et par la plus grande partie de la communauté internationale ? Nous avons contribué à la décision du Parlement français concernant l'État palestinien et nous en sommes fiers. Le vote de la résolution à l'ONU est un progrès longtemps attendu ; à présent, il faudrait appliquer son texte. Avec la prise de fonctions de Donald Trump les conditions s'obscurcissent à nouveau : selon vous, quels signes forts émanant de la communauté internationale seraient susceptibles de mettre fin à la nouvelle escalade ? Comment inverser durablement la tendance ?