Intervention de Jean-Claude Lenoir

Commission des affaires économiques — Réunion du 15 février 2017 à 9h30
Audition conjointe de représentants des industries des métiers d'art et du luxe : M. Pascal Morand président exécutif de la fédération française de la couture du prêt-à-porter des couturiers et des créateurs de mode M. Pascal Rousseau secrétaire général de richemont holding france M. Francis Chauveau directeur industriel de puiforcat Mme Bernadette Pinet-cuoq président délégué de l'union française de la bijouterie joaillerie orfèvrerie des pierres et des perles M. Jean Cassegrain directeur général de longchamp

Photo de Jean-Claude LenoirJean-Claude Lenoir, président :

Madame, messieurs, nous sommes heureux de vous recevoir. La commission des affaires économiques du Sénat souhaite marquer son soutien et son attachement au maintien et au développement d'activités productives en France. Dans un pays réputé pour ses coûts de main-d'oeuvre élevés, les secteurs que vous représentez sont une chance.

Il nous a paru important de pouvoir échanger avec les représentants du secteur de l'industrie du luxe, qui présente une grande diversité de métiers (couture, travail du cuir, bijouterie, horlogerie, arts de la table...), mais qui, malgré tout, présente une unité : il a la particularité de rassembler, à côté de grands groupes de notoriété internationale, un grand nombre de petites et moyennes entreprises (PME), voire même de très petites entreprises (TPE), qui illustrent chaque jour la créativité, la vitalité d'un savoir-faire et la recherche d'une qualité « hors norme » qui font rayonner notre pays à l'étranger. Ce secteur tire d'ailleurs essentiellement sa croissance grâce aux exportations mais il contribue aussi dans une certaine mesure à notre attractivité touristique, dont d'autres secteurs de notre économie tirent profit.

Le secteur que vous représentez, Madame et Messieurs, est également spécifique car, peut-être plus qu'ailleurs, le rôle de la transmission des savoirs et des savoir-faire y est essentiel, et s'y effectue notamment dans le cadre de l'apprentissage. Du reste, si l'on parle communément « d'industrie » du luxe, il faut souligner que celle-ci repose en grande partie sur l'exercice de métiers d'art - dont la loi du 18 juin 2014 relative à l'artisanat, au commerce et aux très petites entreprises a précisé les contours - souvent exercés dans de petites unités de fabrication, qui parfois peuvent peiner - malheureusement - à intéresser les plus jeunes.

Je vous laisse la parole pour évoquer ce secteur qui présente un réel dynamisme économique, ce qui vous permettra peut-être d'exposer ses orientations, ses transformations et les souhaits de ses acteurs, à un moment où l'on constate une forte évolution tant des modalités de fabrication que des modes de vente et de distribution des produits de luxe.

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