Deuxièmement, sont prévus des non-remplacements de départs en retraite, qui correspondent à environ 6 % des effectifs d’ici à 2019. Ces non-remplacements font également suite à des recrutements ayant eu lieu entre 2011 et 2016 – ils ont été de l’ordre de 20 000 –, conduisant à un accroissement des effectifs du groupe.
Troisièmement, EDF continuera à recruter pendant cette période, avec 1 500 salariés en 2017 et 1 000 en 2018. Ces recrutements sont évidemment importants pour la réalisation des projets dans lesquels le groupe est engagé.
Dans ce contexte, le Gouvernement soutient l’effort réalisé par l’entreprise. En effet, le 22 avril dernier, le Gouvernement a indiqué qu’il soutenait le plan stratégique d’EDF dans la production d’électricité décarbonée, le programme CAP 2030, dans le cadre d’efforts partagés entre l’État et l’entreprise. Ainsi, un programme d’investissements particulièrement important a été décidé, financé notamment par une augmentation du capital de 4 milliards d’euros, dont 3 milliards apportés par l’État, qui accepte également de percevoir ses dividendes en actions pour deux années supplémentaires.