La République doit assurer la sécurité de tous nos concitoyens. À cet égard, je salue ici l’action de votre gouvernement.
Ces violences impardonnables sont aussi un symptôme grave de notre époque : celui de la perte de confiance entre la police et les citoyens. Rétablir cette confiance sera indispensable au moment où certains ont l’esprit qui s’embrase : ne rien céder aux casseurs, mais aussi ne rien céder à l’extrême droite, qui souffle sur les braises par ses déclarations de divisions.
Dans ce contexte, les polémiques doivent être évitées, mes chers collègues. Seules la justice et la sécurité comptent !
La réponse de l’État doit être ferme, à la hauteur des mots du jeune Théo, qui avait appelé avec sang-froid et courage à l’apaisement la semaine dernière. Il a montré une grande responsabilité, dont quelques-uns devraient s’inspirer avant de créer des polémiques à des fins bassement électorales.
Monsieur le Premier ministre, vous l’avez dit ce matin, la reconstruction de la police est et sera longue. La reconstruction du lien entre les citoyens et ceux qui les protègent sera aussi longue, nous le constatons tous les jours. Mais il est une chose urgente : le rétablissement de la sécurité dans les banlieues, où les populations n’en peuvent plus.
Mes questions sont donc les suivantes : quelle est l’action de l’État face aux événements actuels pour rétablir l’ordre dans toutes les banlieues ? Comment rétablir demain la confiance entre citoyens et police ?