À Moirans, comme sur l’autoroute A1, par le travail de la police, les personnes à l’origine de ces actes ont été interpellées et jugées. Parce que l’État de droit suppose le respect des procédures : des enquêtes et des investigations. Je veux rendre hommage devant le Sénat au travail réalisé quotidiennement par les forces de police pour élucider, enquêter et procéder à l’interpellation de ceux qui enfreignent la loi.
Quand on est républicain, attaché à l’autorité de l’État et au principe de l’État de droit, on ne fait pas une polémique par jour ; on manifeste son attachement au droit et on rend hommage aux forces de sécurité §qui, quotidiennement, sur le terrain, accomplissent la mission difficile qui est la leur avec courage et dévouement, comme doit remplir sa mission tout service public.
Deuxième principe, sur lequel je veux insister : les relations entre la police et la population – c’est aussi cela l’État de droit ! – doivent être empreintes d’un respect mutuel. Nul ne peut accepter s’il est républicain, attaché à la fermeté et à l’État de droit, qu’il y ait quelque geste déplacé que ce soit qui soit condamnable et qui représente une forme de remise en cause des principes déontologiques auxquels la police doit se conformer. Lorsqu’il y a une remise en cause de ces principes, l’inspection générale de la police nationale est saisie en administratif et en judiciaire : elle permet aux juges de faire leurs enquêtes et de dire le droit.
Concernant l’affaire ayant conduit aux blessures du jeune Théo, à qui nous manifestons notre solidarité, la justice passera parce que nous sommes en République, dans un État de droit : aucun acte qui n’est pas conforme au principe de déontologie ne doit être accepté.
Troisième principe : si l’on est attaché à l’autorité de l’État et à la sécurité des Français, on ne peut pas passer un quinquennat à désarmer les forces de police comme cela a été fait entre 2007 et 2012