Un compromis s’est alors établi à l’Assemblée nationale, pour compléter le dispositif par un III, proposé par le Gouvernement, prévoyant la mise en place d’une commission composée de parlementaires et de personnes qualifiées. Là aussi, madame la ministre, sans vouloir vous viser directement, sachez que je n’ai pas du tout apprécié la manière dont ce dossier si sensible a été traité. J’ai été spectatrice de toute la pression qui a été exercée pendant la suspension de séance à l’Assemblée nationale ; j’épargnerai à mes collègues les stupidités que j’ai alors pu entendre, au risque même de rejeter le consensus trouvé en CMP. Comment avoir pu traiter au pied levé un sujet aussi explosif ? Je le répète, je n’ai pas du tout apprécié.
La séquence émotion est terminée. §En prenant un peu de recul, je me demande ce qui se serait passé si nous n’avions pas été présents ce jour-là à l’Assemblée nationale, avec toute notre obstination et toute notre détermination.