Monsieur le sénateur Claude Huriet, monsieur le professeur, c'est avec plaisir que nous accueillons aujourd'hui votre retour devant la commission des affaires sociales du Sénat.
Je rappelle que votre action au sein de notre commission a permis la création de nombreuses instances qui sont aujourd'hui au coeur de notre système de santé, au premier rang desquelles la Haute Autorité de santé.
Vous avez par la suite continué à vous intéresser à nos travaux en tant que président du conseil d'administration de l'Institut Curie.
Mais nous vous entendons aujourd'hui sur un sujet qui a récemment défrayé l'actualité, celui de la recherche biomédicale, dont le cadre a été posé par la loi du 20 décembre 1988 connue sous le nom de loi Huriet-Sérusclat.
Nous nous en étions entretenus il y a quelques semaines et étions convenus de cette rencontre.
Il nous a en effet semblé important d'avoir votre regard sur la situation actuelle et sur les enjeux qui, finalement, n'ont guère évolué depuis le premier bilan de la mise en oeuvre de la création des comités de protection des personnes participant à la recherche biomédicale, que vous aviez dressé, pour notre commission, il y a plus de quinze ans, en 2001.
J'ai d'ailleurs fait tirer des exemplaires de ce rapport pour le mettre à la disposition de nos collègues.