L'Institut français n'a pas les moyens dont nous rêvons pour lui ni dont rêvent les gens qui visitent ses sites. Son prédécesseur, l'Association française d'action artistique (AFAA), menait une politique de prestige, qui favorisait la circulation d'un type d'artistes sans tenir compte des collectivités territoriales et avec des ressources humaines agissant comme une véritable caste.
La France possède des milliers jeunes gens talentueux et diplômés, prêts à voyager. Ce vivier de ressources humaines, à mon sens moins coûteux que celui de certains postes diplomatiques, serait utile pour recréer du dynamisme.
Il est bien entendu souhaitable que l'Institut poursuive son action. Nous ne pouvons cependant approuver les restrictions budgétaires qu'il subit.
Le groupe Ecolo s'abstiendra.