Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur, madame la présidente de la commission de la culture, mes chers collègues, « le sport est une langue universelle. Au mieux de ses capacités, il a un pouvoir fédérateur, unissant les gens, quels que soient leur origine, leur milieu social, leurs convictions religieuses ou leur situation économique » : ces mots, prononcés en 2004 par Kofi Annan, alors secrétaire général des Nations unies, à l’occasion de l’année internationale du sport et de l’éducation physique, restent plus que jamais d’actualité.
Toutes proportions gardées, bien sûr, c’est ce même état d’esprit collégial qui a animé notre travail sur cette proposition de loi issue de l’initiative de notre rapporteur Dominique Bailly, dont je tiens à saluer ici l’ouverture d’esprit. Associer un membre de chaque groupe politique aux travaux sur ce texte, afin de rechercher, en amont, le consensus le plus large possible, a rendu notre travail non seulement agréable, mais également intéressant et efficace. Il faut poursuivre dans cette voie en adoptant cette proposition de loi sans modification afin de la rendre effective avant la fin de la mandature.
Cela dit, et parce qu’il faut bien trouver un peu à redire