Quel diagnostic portez-vous sur la relation franco-russe ? Nous avons eu une bonne coopération dans le cadre du protocole de Minsk, même s'il est hélas enlisé aujourd'hui. Mais il y a eu aussi beaucoup de gestes maladroits et d'humiliations : le président de la République qui ne voulait pas recevoir le président Poutine si celui-ci venait inaugurer le centre culturel de Paris, l'affaire des BPC mistrals, les sanctions, certaines déclarations de l'ancien ministre des affaires étrangères, M. Laurent Fabius. Quel devrait être notre message à l'occasion de notre déplacement ? Quelles sont les exigences à formuler ?
Les relations avec l'Union européenne vont devenir multiformes, avec le Brexit et la position de l'Allemagne.