Je me réjouis que la BCE ne se focalise plus sur la lutte contre l'inflation mais agisse aussi en faveur de la croissance. Le rachat de dettes souveraines a entraîné une détente des marchés. De même, je me félicite de la mise en oeuvre de la démocratisation de la zone euro prévue par l'article 13 du traité. Nous nous orientons vers un copilotage à 17 et une intégration grandissante. Dans ce cadre, il me semble nécessaire que les programmes nationaux de réforme fassent l'objet d'un débat préalable, où s'expriment la majorité et l'opposition. Nos différences d'approche mériteraient d'être rapportées par nos représentants dans les réunions européennes, car ceux-ci parleront en notre nom à tous.