Intervention de Bajram Rexhepi

Commission des affaires européennes — Réunion du 19 novembre 2013 : 1ère réunion
Élargissement — Audition de Mme Vlora çitaku ministre de l'intégration européenne et de M. Bajram Rexhepi ministre de l'intérieur du kosovo

Bajram Rexhepi, ministre de l'Intérieur du Kosovo :

Je tenais avant tout à vous remercier pour votre invitation à pouvoir débattre avec les membres de la commission des affaires européennes du Sénat et du groupe d'amitié France-Balkans occidentaux. Je serai bref car ma collègue a déjà dit l'essentiel.

En ce qui concerne la question de la sécurité au Kosovo, la situation est sous contrôle. Il existe bien quelques problèmes au Nord du pays mais la police kosovare est aidée par la K-FOR, la force militaire de l'OTAN présente sur place.

Le premier tour des élections municipales le 3 novembre dernier s'est, de façon générale, bien passé, même si des incidents ont pu être relevés à Mitrovica-Nord. Nous avons bon espoir que le second tour, prévu le 1er décembre prochain, se déroule dans le calme. Le caractère démocratique du scrutin a été, quoiqu'il en soit, reconnu.

Comme l'a indiqué la ministre de l'Intégration européenne, la première de nos difficultés tient à l'absence de libéralisation du régime des visas vers les pays de l'Union européenne. Le Kosovo est le seul pays des Balkans occidentaux à ne pas avoir obtenu une telle libéralisation. La Commission européenne nous a adressé une feuille de route pour pouvoir y accéder. Elle comporte une centaine de critères à respecter. Nous sommes prêts à remplir ces conditions. Nous souhaitons cependant bénéficier de l'aide d'États disposant d'une vraie expertise en la matière, qu'il s'agisse de la France ou de l'Allemagne, en vue de renforcer nos capacités administratives sur cette question. Cela faisait d'ailleurs l'objet de notre rencontre hier avec mon homologue français.

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