Intervention de Fabienne Keller

Commission des affaires européennes — Réunion du 7 juillet 2016 à 8h30
Institutions européennes — Relations entre le royaume-uni et l'union européenne : communication de mme fabienne keller

Photo de Fabienne KellerFabienne Keller :

L'accord du Good Friday, en 1999, est l'un des plus récents à mettre à l'actif de l'Union. John Hume, un parlementaire européen qui s'était engagé pour sa conclusion, a reçu le prix Nobel de la paix. L'Irlande et l'île de Grande Bretagne forment une common travel area depuis le milieu du XIXème siècle. On n'imagine pas la reconstitution d'une frontière entre l'Union européenne et l'Irlande du Nord...

En Europe, ce référendum a libéré les populismes. Des appels à en tenir un en France ont été émis. Est-ce bien raisonnable ? Il faudrait surtout travailler sur le projet européen. L'urgence est de répondre aux défis de l'heure, comme la gestion des migrants par l'Union européenne, l'impact du plan Juncker sur la croissance et l'emploi des jeunes ou la nécessité d'une refondation politique du projet européen. Je me réjouis que le groupe de suivi aborde ce dernier point. Faut-il plusieurs cercles concentriques ? À 27, les choses sont plus complexes qu'elles ne l'étaient entre les six pays fondateurs. Quoi qu'il en soit, il est essentiel que nous marquions notre volonté de nous dessiner ensemble un avenir commun.

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