La compétition économique va s'exacerbant. Si la péripétie de ce référendum n'influera que modestement sur les affaires, il n'en va pas de même pour les politiques publiques en matière économique. « Nul n'est l'ennemi de ses propres intérêts » : on pourrait transposer cet adage aux gouvernants. Diminution du taux de fiscalité, adoption de mesures ultra-libérales, la Grande-Bretagne a déjà cédé à la tentation de faire cavalier seul. C'est contre ce risque majeur que nous devons lutter si nous voulons bâtir des politiques publiques porteuses d'avenir pour nos jeunes. Garantir à tous que l'Union européenne est en mesure d'apporter des réponses aux attentes individuelles de chacun, tel est l'objectif. Commençons par donner davantage de légitimité démocratique à ses représentants, que les Français connaissent mal.