Je salue le travail empreint d'humanisme du rapporteur. Elue d'Aix-en-Provence, j'ai pu constater que les difficultés ne viennent pas de l'intégration des populations en tant que telles, mais de l'économie parallèle qu'elles ont développée, sans doute pour survivre, et qui suscite peur et indignation : mendicité de femmes accompagnées de nourrissons étrangement calmes et probablement drogués, prostitution des jeunes filles, vols de métaux, etc. L'indignation est forte dans les quartiers populaires placés à proximité. Pour intégrer ces populations qui arrivent en grand nombre, par groupes de 80 ou 100 familles, il faut s'attaquer à l'économie parallèle.
En outre, pourquoi ne pas se montrer plus fermes face aux États d'origine ? Certains États font supporter aux autres le poids de leurs manquements. Ils ont une responsabilité à assumer.