Je félicite le rapporteur pour son travail exhaustif. En octobre j'ai prononcé une communication devant la commission sur l'inégalité et la non-discrimination au Conseil de l'Europe. Une réflexion est en cours.
Il ne s'agit pas de nier les réactions suscitées par la présence des Roms, comme à Marseille, mais de souligner l'urgence de trouver une solution. Je partage les préconisations du rapporteur, notamment l'idée de supprimer l'aide au retour qui se révèle contre-productive et favorise les trafics. Il faut aussi articuler les politiques françaises et européennes : la Commission européenne n'est pas parfaitement consciente de cette nécessité. L'objectif est de permettre à ces ressortissants européens de vivre où ils le souhaitent. Ils ont le droit de se déplacer, conformément à leur tradition millénaire. Quant à ceux qui se sédentarisent, ils doivent pouvoir le faire dignement. J'ai traversé en Transylvanie des villages cossus de populations sédentarisées.