Je salue cet excellent rapport. Lorsque j'ai abandonné la carrière de vétérinaire, je ne connaissais pas ce virus : il n'existait pas ! Nous en verrons d'autres dans les années à venir. Je suis entièrement d'accord avec l'idée d'un avis politique. A l'époque de l'ESB, nous nous sommes aperçus que certains pays, comme la France, avaient un très bon réseau d'épidémiosurveillance, alors que d'autres étaient totalement carencés, la Grande-Bretagne notamment.
Je tiens également à souligner le remarquable travail de l'office international des épizooties. A l'occasion de nos récents débats sur un lanceur d'alerte précoce, devenu commission de déontologie, j'ai découvert l'existence en France de 1 244 agences représentant 50 milliards de frais de fonctionnement. Nous ne sommes pas allés au bout de la rationalisation, au niveau européen, de nos structures de protection de la santé et de l'environnement. Un beau sujet de travail en perspective pour notre commission ! Il doit y avoir quelques économies à réaliser sur ces 50 milliards, et sans doute une rationalisation à partir de l'autorité européenne de sécurité alimentaire. Nos agences nationales pourraient se contenter d'être des relais : quand un avis est donné dans un pays sur un aliment, il devrait être validé par les autres Etats membres. Ce qui est bon pour un Français l'est a priori pour un Allemand ou un Anglais...