Malheureusement avec quelques nuances... La définition que donnent la BCE ou la Commission européenne d'une réforme structurelle diffère de la nôtre. La discussion est ouverte, les choses s'ajusteront d'ici quelques semaines.
J'ai été frappé, lors de la conférence interparlementaire de Luxembourg à laquelle j'ai participé avec Michèle André, de la convergence de beaucoup de participants, représentants des parlements nationaux, sur certains sujets tels que la fraude fiscale, et sur la nécessité d'avancer vite, même si les Néerlandais, les Danois - et les Anglais, bien sûr - ont fait part de leurs réticences. J'ai été plutôt rassuré de voir qu'il n'y avait pas d'un côté les députés européens, favorables à une plus grande intégration, et de l'autre des parlementaires nationaux conservateurs, voire nationalistes. La volonté est partagée avec les Autrichiens, les Allemands, les Italiens d'avancer, de trouver les voies vertueuses pour redresser l'édifice européen et améliorer sa gouvernance.
La question de la gouvernance restera difficile tant que tous les pays ne seront pas dans la logique de l'euro. Il est assez inconvenant de la part de ceux qui ne la partagent pas de venir expliquer quelle politique budgétaire il faut mener...