Je me souviens de M. Schäuble disant qu'il ne fallait pas trop taper sur les doigts d'un grand pays comme la France. Nous pouvons nous réjouir de la tendance, mais des efforts restent à faire. Nous traînons le péché originel et permanent de la mauvaise construction de l'union économique et monétaire, d'une union monétaire sans union économique.
On ne sent pas, chez les Allemands, un empressement à converger ; peut-être sentent-ils que les Français sont encore moins empressés....
Je serai présent à la réception par le président Larcher de l'ambassadeur d'Allemagne ; si des éléments d'information apparaissent sur le fonds franco-allemand, je vous en informerai.
La nécessité d'une coopération renforcée dans la zone euro se fait sentir. Je suis moins expert que Richard Yung sur la BCE, mais j'ai toujours été sceptique et considéré que la politique du quantitative easing avait été un peu tardive.