ministre délégué. Nous devons tout faire pour donner aux autorités de transition la capacité d'animer un débat aussi transparent que possible sur l'avenir de ce pays de 46 millions d'habitants. Notre responsabilité est de favoriser la mise en oeuvre de la démocratie dans ce pays et de l'accompagner, y compris de manière concrète, c'est-à-dire sur le plan financier, car l'Ukraine a des impératifs en matière de délais de paiement à l'échelon international. L'Union européenne va d'ailleurs sans doute confirmer le versement d'une aide de 11 milliards d'euros, en appui de celle du Fonds monétaire international.
Je le répète, nous devons nous assurer que toutes les régions et que toutes les minorités de ce pays pourront participer librement au débat afin que les Ukrainiens aient la faculté de choisir ce qu'ils veulent pour l'avenir, et ce dans la plus grande transparence, sans que ce choix soit dicté par un côté, l'Est, ou par l'autre, l'Ouest.
Vous avez dit tout à l'heure, monsieur de Montesquiou, qu'on avait laissé entendre que l'Ukraine serait intégrée à l'Union européenne.