Nous avons constaté la dynamique de développement économique du Maroc et ses efforts de démocratisation, même si des efforts restent à accomplir. La Tunisie, en revanche, connaît encore de grandes difficultés.
Tous nos interlocuteurs ont insisté par ailleurs sur la nécessité d'intégrer l'Algérie dans ce jeu. La Tunisie entretient de bonnes relations commerciales avec elle, le blocage viendrait plutôt du Maroc. Quoi qu'il en soit, le Maghreb est de ce fait privé du rôle d'interface entre l'Union européenne et l'Afrique noire que nous aimerions lui voir jouer. Cette ancienne Afrique française du nord, augmentée de la Libye, de l'Égypte et de la Mauritanie, n'a pas encore concrétisé son poids géopolitique.