Intervention de Robert del Picchia

Commission des affaires européennes — Réunion du 15 février 2011 : 1ère réunion
Rencontre avec le président du sénat de roumanie réunion ouverte à la presse

Photo de Robert del PicchiaRobert del Picchia :

La Roumanie fait pleinement partie de la famille européenne. En tant que sénateur représentant les Français établis hors de France, je constate avec satisfaction que nos compatriotes qui y vivent s'y sentent bien. Certains jeunes français y font leurs études de médecine.

L'adhésion de la Roumanie à l'espace Schengen ne pose pas un problème seulement à la France. Comme vous l'avez rappelé, la Roumanie compte 2 000 km de frontières extérieures, et l'Union européenne est persuadée que ses frontières ne sont pas sûres et qu'elles sont des voies de passage pour l'immigration illégale. Je voudrais vous interroger sur des propositions qui sont parfois avancées en vue de renforcer la formation des garde-frontières roumains ou de prévoir des mesures d'accompagnement, comme cela avait été le cas pour la Slovaquie.

La question des Roms est une question de niveau européen. La Roumanie veut avoir une stratégie dans ce domaine, mais cette stratégie ne doit-elle pas être du niveau franco-roumain et surtout européen ?

La délivrance de passeports hongrois aux ressortissants de la minorité hongroise ne pose-t-elle pas une difficulté ? Quelle est la position de la Roumanie sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne ?

Pour conclure, je veux souligner que j'apprécie particulièrement la coopération avec les Roumains dans les instances internationales, notamment au sein de l'Union interparlementaire.

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