Je vous remercie, Monsieur le Président, pour cette intervention. Je suis bien évidemment ouvert à l'amélioration de la coordination entre nos travaux et ceux de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. L'échange d'informations est toujours utile. Je vous rappelle néanmoins que notre rôle est encadré par les articles 88-4 et 88-6 de la Constitution, qui doivent constituer l'essentiel de notre activité.
Je voudrais revenir sur la situation de deux pays que vous avez mentionnés dans votre exposé.
Je suis comme vous préoccupé par l'avenir de l'Ukraine, étant moi-même chargé au sein de cette commission du suivi des négociations entre Kiev et l'Union européenne.
Concernant Chypre, la situation est inadmissible. La Turquie n'est toujours pas disposée à reconnaître l'existence de la République de Chypre, alors même qu'elle est candidate à l'adhésion à l'Union européenne. Rappelons tout de même que 40 000 soldats turcs occupent un tiers du territoire d'un État membre de l'Union européenne.