Je tenais également à féliciter le président pour son enthousiasme et sa proximité à l'égard des parlementaires à Strasbourg. J'ai rejoint la délégation auprès de l'APCE en janvier et ai pu mesurer l'importance du travail effectué au sein de cette organisation. Ancienne parlementaire européenne, je disposais de vrais points de comparaison. L'APCE traite de nombreux sujets et accueille des personnalités de haut vol.
Ses préoccupations ne sont pas si éloignées des nôtres. Lorsque nous abordons au sein de cette commission la question du partenariat oriental, il serait ainsi judicieux que nous nous référions un peu plus à ses travaux sur les pays concernés. De même, lorsque nous étudierons en séance la proposition de loi de notre collègue Roland Courteau sur les violences faites aux femmes. Là encore, le Conseil de l'Europe dispose d'une vraie expertise en la matière et est à l'origine d'une convention, la Convention d'Istanbul, adoptée en mai dernier et aujourd'hui en cours de ratification.
Nous devons donc amorcer une vraie réflexion sur les synergies à opérer entre nos institutions afin de mieux répondre aux grandes questions entourant les valeurs fondamentales.