Mettons fin au suspense. Me plaçant dans l'état d'esprit que Roland Ries vient d'évoquer, je ne serai pas candidat à ma succession. Cette démarche constructive est, je le crois, un gage pour l'avenir de nos travaux.
Permettez-moi de formuler un souci, ou plutôt, un souhait. Nous devons aller vers plus de fédéralisme, de convergence et d'harmonisation dans les matières fiscale, économique, voire sociale, et la France et l'Allemagne doivent à cet égard montrer la voie, dans le droit fil de ce qui a été décidé le 16 août dernier. Avec le président Larcher, lors de la réception de la présidente Hannelore Kraft, nous avions jeté les bases d'un rapprochement avec le Bundesrat. L'idée est de développer à notre niveau une relation de travail franco-allemande, qui pourrait se décliner de manière bilatérale avec d'autres pays en fonction des dossiers.
Pour que les choses soient claires, j'invite mes collègues du groupe UMP à ne pas prendre part au vote.