Je ne pense pas qu'il s'agit d'affirmer l'idée d'une Europe centrale opposée au couple franco-allemand. Cela ne reflète pas la réalité actuelle. Nous coopérons avec l'Allemagne, qui représente 40 % de nos exportations, et avec la France. Le couple franco-allemand est une réalité, et quand nous accentuons le Partenariat oriental, ce n'est pas en opposition à ce couple. D'ailleurs, les Allemands soutiennent le Partenariat oriental. Notre expérience nous pousse à aider les pays de l'est de l'Europe, notamment en matière de progrès démocratique. Je pense, par exemple, à la Biélorussie, qui est membre du Partenariat oriental.
Nous n'avons pas de position forte sur le triangle de Weimar. C'est une coopération dont fait partie la Pologne, que nous retrouvons dans le groupe de Visegrád. En général, nous soutenons tout ce qui relève de la coopération régionale.