Je vous prie d'excuser le président Sutour que je remplace aujourd'hui.
Je me réjouis de cette 9ème rencontre entre les parlementaires français qui, chacun à leur niveau, abordent les questions européennes. L'enracinement de ces échanges montre qu'ils répondent à un besoin.
Aujourd'hui la situation est cependant inédite avec la présence de Michel Barnier que je remercie d'être parmi nous.
C'est l'occasion pour moi de faire état des interrogations de nombreux sénateurs :
- la croissance, tout d'abord : où en sommes-nous de la mise en oeuvre du pacte pour la croissance et l'emploi décidé en juin dernier ?
- le cadre financier pluriannuel ensuite, dont les négociations vous préoccupent : nous craignons l'affaiblissement de certaines politiques, non seulement la PAC, mais aussi l'interconnexion en Europe, le maintien d'une politique de cohésion pour toutes les régions ou encore l'effort en faveur des RUP ;
- enfin, l'union bancaire que nous suivons de près : comment l'articulation va-t-elle se faire entre la zone euro et l'Union à 27 ?
Qu'en est-il, par ailleurs, de l'accès aux marchés publics ?