Le succès économique de Cameron comprend quelques points négatifs (l'endettement du pays par exemple). C'est peut-être une victoire à la Pyrrhus : il y réduit l'UKIP au silence, mais un long débat sur l'Europe va s'ensuivre et la City n'aura pas la patience de supporter deux ans de débats particulièrement complexes. Les travaillistes soutiennent l'idée du référendum mais l'appuieront-ils ? Le secteur financier acceptera-t-il de rester à Londres ? De la part de Cameron, c'est toujours la même position de défense de l'intérêt national. Si le discours était plus large et couvrait les attentes des autres pays, il aurait une voie de sortie. À la fin, il ne pourra que se soumettre ou se démettre.