Merci à notre président pour cette très intéressante présentation de la situation politique britannique.
Les demandes britanniques telles qu'elles ont été exprimées dans la revue des compétences que j'ai étudiée dans mon rapport sur les relations du Royaume-Uni avec l'Union européenne ont du sens. Je voudrais rappeler à notre collègue André Gattolin que ces « exigences » ne relèvent pas seulement de la défense de l'intérêt national. Ces demandes reposent sur des analyses fouillées et consensuelles faites par l'ensemble des forces vives de la nation. La demande de réforme fait l'objet d'un large consensus national. C'est une base de négociation à partir de laquelle les Britanniques partent voir leurs partenaires européens et entament les discussions. La question que nous devons nous poser et leur poser : qu'attendent-ils de la France, sachant que d'autres États membres sont déjà beaucoup plus avancés que nous dans la discussion. C'est à tort que notre presse nationale parle de « Brexit ». Non, nos voisins britanniques sont dans une démarche très anglo-saxonne de négociations très bien préparées sur le fond, et appuyées par la menace de Brexit. À ce jour, les termes du référendum ne sont pas encore connus.