L'accessibilité aux fonds européens concentre toute l'attention du Sénat. Nous devrions nous rapprocher pour optimiser la consommation des fonds européens. La politique de l'énergie est une autre de nos préoccupations. L'Europe ne se réindustrialisera pas sans une politique énergétique volontariste. Les États-Unis ont opéré un saut technologique avec l'exploitation du gaz de schiste. L'effondrement des cours du baril de pétrole nous place dans une situation délicate. Quelle est votre analyse pour garantir l'approvisionnement énergétique de l'Europe ?
Le traité transatlantique et le statut d'économie de marché de la Chine nous préoccupent. À l'initiative de Michel Billout, nous avons été les premiers à soulever le problème des implications que le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) pourrait avoir sur notre pays. On nous a précisé qu'il s'agissait d'un traité mixte sans nous donner aucune information sur la position de la Commission européenne, en cas de non-validation par un des États membres. La classification de la Chine comme économie de marché, alors que les standards de son économie sont très éloignés des nôtres risque de poser problème. Votre présidence sera courte mais décisive. L'irruption de la Chine risque de perturber l'ensemble de l'économie mondiale.