Nous laisserons la Banque centrale européenne faire son travail en ce qui concerne le quantitative easing. Ce qui importe, c'est la stabilité de la zone euro, et pour les Pays-Bas, cela passe par un contexte politique et économique plus étroitement coordonné à la politique budgétaire. Le Pacte de stabilité et de croissance doit être mieux mis en oeuvre et sa fonction améliorée. Par exemple, nous pourrions développer le monitoring pour savoir comment les pays concrétisent les recommandations que leur adresse la Commission européenne. Grâce à cette plus grande transparence, on améliorera le suivi des réformes structurelles. Aucun pays n'est à l'abri, ni l'Italie, ni l'Espagne, ni même l'Allemagne, qui peine parfois à mettre en oeuvre les recommandations qu'on lui soumet. Quant aux finances de l'Union européenne, un séminaire sur l'avenir prévisionnel de l'Union budgétaire est prévu fin janvier. Nous l'avons programmé suffisamment tôt pour effectuer une mutual review en seconde partie d'année. Ce sera l'occasion de discuter sans tabou pour améliorer les principes de notre système financier.