On peut d'ailleurs se poser la question de savoir si la réduction de la taille des grands groupes au nom de la concurrence ne constitue pas une forme de planification à rebours !
Le rapprochement General electrics - Alstom est tout sauf un choix européen. La fusion avec Siemens représentait à l'inverse une opportunité indéniable pour mettre enfin en place un grand groupe européen.
Il est à mon sens impossible de séparer politique étrangère et politique industrielle. Une des priorités pourrait, dans ces conditions, consister en un rapprochement avec la Russie qui dispose de matières premières, de villes universitaires et d'un appareil industriel de qualité. Il existe une véritable complémentarité avec les ressources dont dispose l'Union européenne.