La cure d'austérité que connait l'Irlande depuis huit ans se traduit par de nombreuses mesures nouvelles : introduction de taxes et augmentation de la fiscalité, réduction des salaires, diminution des prestations sociales... J'insisterai cependant sur le courage et le pragmatisme bien connus des Irlandais pour analyser cette réussite.
En ce qui concerne le taux de l'impôt sur les sociétés, j'insiste sur le fait que le maintien de son taux actuel était l'une des conditions pour que l'Irlande ratifie le Traité de Lisbonne. Peut-on revenir sur une telle promesse ? Les Irlandais sont très attachés à cet impôt qui constitue l'une des clés de leurs succès passés mais aussi de la reprise de la croissance aujourd'hui. L'ancien ministre des affaires européennes, Dick Roche, que nous avions auditionné devant cette commission en janvier 2011, avait insisté sur ce lien quasi viscéral au taux de 12,5 %.