Pas lorsque nous finançons des dépenses courantes par l'endettement !
Je suis frappée de constater que l'on s'insurge contre le fait que Bruxelles pose des conditions au Portugal, alors que nul ne se formalise que l'on se vende à des Chinois ou à d'autres. Pour ma part, je préfère le partage de souveraineté dans un système organisé, où même les pays de taille modeste jouent un rôle - M. Barroso n'est-il pas président de la Commission ? - au sacrifice d'un certain nombre d'intérêts européens au nom même du souverainisme. Les Grecs ont déjà vendu le port du Pirée. Demain, d'autres prendront des décisions similaires. Cessons donc de présenter le fait de recourir à l'argent des Européens comme un sacrifice de souveraineté : en réalité, ce n'est rien d'autre qu'un dispositif de solidarité !